Voirin François Nicolas, archet de violon, Paris circa 1875.
François Nicolas Voirin se forma à Mirecourt auprès de Jean Simon, avant de partir à Paris, dès 1855, pour travailler chez son cousin, J.B. Vuillaume. Ce dernier, très satisfait par le travail de Voirin, le mentionna comme collaborateur dans la réalisation des archets présentés à l’exposition de 1867 et le fit maître d’apprentissage. Etablit à son compte en 1870 à Paris, il change alors de style : les têtes deviennent plus fines, caractéristique qui ne va cesser de s’accentuer jusqu’à sa mort. Il est ainsi un des rares archetiers dont le style se sera affiné avec le temps et l’expérience. Aujourd’hui, son travail est loué pour son élégance et son raffinement. Voirin est considéré comme le chef de file d’une nouvelle génération d’archetiers. L’archet ici représenté est un magnifique exemple de son travail du milieu des années 1870. Son état de conservation est exceptionnel, puisqu’il est entièrement d’origine dans toutes ses parties, à l’exception d’une pastille en nacre et du recouvrement. Il a appartenu à Luben Yordanoff, soliste bulgare, lauréat du concours Reine Elisabeth de 1951. Source: L’archet, par B. Millant et J.F. Raffin, 2000. La collection de Luben Yordanoff, Vichy Enchères, 2021.
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Voirin François Nicolas, archet de violon, Paris circa 1875.
François Nicolas Voirin se forma à Mirecourt auprès de Jean Simon, avant de partir à Paris, dès 1855, pour travailler chez son cousin, J.B. Vuillaume. Ce dernier, très satisfait par le travail de Voirin, le mentionna comme collaborateur dans la réalisation des archets présentés à l’exposition de 1867 et le fit maître d’apprentissage. Etablit à son compte en 1870 à Paris, il change alors de style : les têtes deviennent plus fines, caractéristique qui ne va cesser de s’accentuer jusqu’à sa mort. Il est ainsi un des rares archetiers dont le style se sera affiné avec le temps et l’expérience. Aujourd’hui, son travail est loué pour son élégance et son raffinement. Voirin est considéré comme le chef de file d’une nouvelle génération d’archetiers. L’archet ici représenté est un magnifique exemple de son travail du milieu des années 1870. Son état de conservation est exceptionnel, puisqu’il est entièrement d’origine dans toutes ses parties, à l’exception d’une pastille en nacre et du recouvrement. Il a appartenu à Luben Yordanoff, soliste bulgare, lauréat du concours Reine Elisabeth de 1951. Source: L’archet, par B. Millant et J.F. Raffin, 2000. La collection de Luben Yordanoff, Vichy Enchères, 2021.
