Martin Jean-Joseph, Archet de violon, Mirecourt circa 1880.
Né à Mirecourt et formé dans un grand atelier de sa ville natale, Jean-Joseph Martin parcouru à pied, en 1858, les 365 km qui le séparait de Paris et de l’atelier de J.B Vuillaume où il devint l’un des grands archetiers de cette importante maison. De retour dans sa ville en 1863, il se marie et se met à son compte. Malgré un travail acharné, il est forcé de déposer le bilan en 1880. Bien que plus établi à son compte, il continue à travailler et à signer des archets, mais il vit dans la misère et supplie différentes personnes de lui donner du travail. Jusqu’à la fin de sa vie, cependant, son travail ne se ressent pas de ces difficultés. Il a réalisé une grande quantité d’archets de très bonne qualité, appréciés et recherchés de nos jours. Source : L’archet, par Bernard Milland et Jean François Raffin, Paris, 2000. Photo : Archet de violon de Jean-Joseph Martin, Mirecourt, circa 1880. Disponible pour essais à notre Atelier.
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Martin Jean-Joseph, Archet de violon, Mirecourt circa 1880.
Né à Mirecourt et formé dans un grand atelier de sa ville natale, Jean-Joseph Martin parcouru à pied, en 1858, les 365 km qui le séparait de Paris et de l’atelier de J.B Vuillaume où il devint l’un des grands archetiers de cette importante maison. De retour dans sa ville en 1863, il se marie et se met à son compte. Malgré un travail acharné, il est forcé de déposer le bilan en 1880. Bien que plus établi à son compte, il continue à travailler et à signer des archets, mais il vit dans la misère et supplie différentes personnes de lui donner du travail. Jusqu’à la fin de sa vie, cependant, son travail ne se ressent pas de ces difficultés. Il a réalisé une grande quantité d’archets de très bonne qualité, appréciés et recherchés de nos jours. Source : L’archet, par Bernard Milland et Jean François Raffin, Paris, 2000. Photo : Archet de violon de Jean-Joseph Martin, Mirecourt, circa 1880. Disponible pour essais à notre Atelier.
